FLÛTE TRAVERSIÈRE

FANDANGO ANDRE MADALEN ET ARIN-ARIN DES FRÈRES LAMARIANO1

Sur la photo prise en 1917 par le photographe Martín Ricardo à la procession du mont Ulia de Saint-Sébastien, nous voyons deux flûtistes (sans tambour).

Les frères Lamariano, Benito et Augusto, habitants d’Antzuola (Guipúzcoa), formaient un duo de flûte au début du XXe siècle. Ils intervenaient dans les processions d’Antzuola, de Bergara et d’autres villages des environs, l’un jouant de la tertziola et l’autre de la flûte2.

Pour enregistrer le fandango et l’arin-arin du répertoire des Lamariano, nous avons réuni dans les locaux de Soinuenea plusieurs musiciens d’Oiartzun et d’Hernani le 5 août 2021. Nous avons formé un groupe comparable à celui que les frères Lamariano formaient.

Flautak: Oiartzungo Ibargain Musika Eskolako flauta ikasleak; Haizea Lekuona (flauta), Mikel Saez de Eguilaz (flauta piccolo). Danborra: Ander Barrenetxea. (Arg: Soinuenea)

Flûtes : élèves de l’École de Musique Ibargain d’Oiartzun ; Haizea Lekuona (flûte), Mikel Saez de Eguilaz (flûte piccolo). Tambour : Ander Barrenetxea. (Photo : Soinuenea)

RÉFERENCES

1 Beltran, J. M. (2004). Dultzaina Gipuzkoan. 1950. hamarkada arte. La dulzaina en Gipuzkoa. Hasta la década de 1950. The dulzaina of Gipuzkoa. Until the decade of 1950s. Herri Musika Bilduma, 1. HM Txokoa.

2 Beltran, J. M. (2004). Dultzaina Gipuzkoan. 1950. hamarkada arte. Herri Musika Bilduma, 1. HM Txokoa (F-J 5 eta A-P 27).

PIEZA DE ALBOGUE (Nº 253 DU CHANSONNIER POPULAIRE BASQUE CPV DE R. M. AZKUE)

Dans la zone de Durango et d’Arratia (Biscaye), les flûtes traversières en roseau portaient le nom de flautia.

Cette mélodie dansable intitulée Pieza de Albogue [Morceau d’Albogue] et recueillie à Iurreta (Biscaye) figure dans le chansonnier populaire basque CPV de Resurrección María Azkue sous le numéro 253. Cette interprétation, réalisée dans les locaux de Soinuenea le 5 août 2021, est confiée à Juan Mari Beltran (flûte) et Ander Barrenetxea (tambourin).

J.M. Beltran eta A. Barrenetxea flautia (JMBA Bilduma 1189 zk.) eta panderoa (JMBA Bilduma 16 zk.) jotzen. (Arg: Soinuenea)

J.M. Beltran eta A. Barrenetxea flautia (JMBA Bilduma 1189 zk.) eta panderoa (JMBA Bilduma 16 zk.) jotzen. (Arg: Soinuenea)

J.M. Beltran et A. Barrenetxea jouant de la flautia (Collection JMBA nº 1189) et le tambourin (Collection JMBA nº 16). (Photo : Soinuenea)

OTOI (Habanera / C. Etxebarria)

Lekeitioko Estudiantina: Aratuste Alai. (IZ 185 / 1983) Avec l’autorisation de l’éditeur Elkar, propriétaire actuel de l’album.

Cet enregistrement illustre la présence de la flûte traversière dans les ensembles musicaux tels que les rondallas [troupes de musiciens à cordes] et les estudiantines.

Nous avons extrait cette habanera intitulée Otoi de l’album Aratuste Alai (IZ 185) que l’Estudiantine de Lekeitio enregistra en 1983 avec le répertoire de la rondalla du carnaval de la ville. La présence indéniable de la flûte traversière dans cet ensemble remonte à loin.

1983an Lekeitioko Estudiantinaren Aratuste Alai diskoa grabatu zuen taldea. (Arg: Lekeitioko Estudiantina. Aratuste Alai. IZ 185)

Ensemble instrumental qui enregistra en 1983 l’album Aratuste Alai de l’Estudiantine de Lekeitio. (Photo : Lekeitioko Estudiantina. Aratuste Alai. IZ 185)

 

Au Pays Basque, les flûtes traversières les plus courantes étaient celles en bois ou en métal. Celles en bois étaient fabriquées principalement en buis ou en ébène. Nous en avons connu quelques-unes aussi en roseau. Dans tous les cas, une des extrémités du tuyau est fermée et il existe un trou de ce côté qui remplit la fonction d’embouchure. Tout au long du tube, il y a des trous pour le doigté. Les plus modernes comportent généralement des clefs afin de fermer et d’ouvrir ces trous. De petites flûtes traversières en bois ou en roseau appelées fifre1 étaient également utilisées.

Toutes ces flûtes se jouent avec les deux mains, en amenant aux lèvres le trou qui sert d’embouchure et en soufflant l’air contre le bord de ce trou.

HISTOIRE

Même si nous ne savons pas grand-chose sur l’extension de ces flûtes dans les siècles passés, on sait qu’en 1765 le fifre Cristóbal Echeverría se rendit d’Arbizu aux Fêtes de San Fermín de Pampelune (Navarre) pour jouer de la musique, accompagné de deux tambours (Ramos, 1990, p. 105).

Dans son livre Los Txistularis de la Villa de Bilbao (1999), Carmen Rodríguez Suso recueillit des informations sur l’évolution des fifres de la capitale biscayenne aux XVIIIe et XIXe siècle.

Iturria.: Rodriguez Suso, 1999, 19-20. or.

(Source : Rodriguez Suso, 1999, 19-20)

Apparemment, ces musiciens se révélèrent au fil des années : même si au début ils ne jouaient que lors des cérémonies officielles en tant qu’employés municipaux salariés, peu à peu ils exercèrent le rôle des tambourineurs, s’occupant aussi de la musique des jours fériés. À Bilbao, la même personne se chargeait semble-t-il de jouer du fifre, du txistu et du tambourin ; en 1772, tel était le cas par exemple de José Antonio de Lizaso y Egaña, le tambourineur municipal2.

Iturria.: Rodriguez Suso, 1999, 19-20. or.

(Source : Rodriguez Suso, 1999, 19-20)

À la fin du XIXe siècle et au début du XXe siècle, aux côtés d’interprètes de guitare, bandurria, luth, violon, clarinette et tambourin (tambour de basque), nous pouvions trouver des interprètes de flûte traversière lors des rondallas [troupes de musiciens à cordes] de nombreux villages, dans les milieux urbains, tant sur la côte que dans les terres. Sur cette photo impressionnante de 1894, nous voyons un de ces ensembles musicaux sur la promenade Ezkiaga d’Hernani :

Hernani, 1894. (Iturria: Beltran, 1996)

Hernani, 1894. (Source : Beltran, 1996)

Dans la zone d’Antzuola, le père et l’oncle des frères Augusto et Benito Lamariano avaient l’habitude d’emporter avec eux deux flûtes de ce type, jouant lors des processions qui se tenaient au port de déchargement et ses environs au début du XXe siècle. Ils continuèrent à exercer ce métier jusqu’à la guerre de 1936. Ils utilisaient deux flûtes différentes ; l’une était une flûte courante et l’autre, une plus petite appelée tertziola. Des années plus tard, les frères Augusto et Benito commencèrent à jouer dans la région avec ces deux flûtes, aux côtés d’un tambourineur de Beasain qu’ils surnommaient « Danbor ». Dans leurs dernières années, ces frères abandonnèrent les flûtes traversières pour jouer de la dultzaina. Dans l’entretien que nous lui consacrâmes, Benito Lamariano Agirre nous expliqua ceci :

« Notre père jouait de la flûte. Il formait un duo avec son beau-frère. Notre père jouait d’une flûte appelée « tertziola »3 et notre oncle d’une flûte plus grande. Le groupe était composé des deux flûtistes et d’un joueur de tambour. Ils jouaient dans les processions et mariages de la région. Ils animeraient une centaine de mariages… Ils jouaient des valses, des fandangos, des « arin-arin » et ainsi de suite ».4

Comme on peut le voir sur cette photo prise par Martín Ricardo en 1917 lors d’une procession ou d’un bal au mont Urgull de Saint-Sébastien (Guipúzcoa), à l’instar des frères Lamariano d’Antzuola, les musiciens qui apparaissent sur la photo jouent de deux flûtes différentes, l’une courante et l’autre plus petite.

Gazteak dantzan, Urgullen (Donostia), 1917. (Arg.: Martin Ricardo. Kutxa Fototeka)

Des jeunes dansant à Urgull (Saint-Sébastien), 1917. (Photo : Martin Ricardo. Kutxa Fototeka)

Antzuolako Lamarianotarren flauta tertziola. (Arg.: JMBA)

La flûte tertziola des Lamariano d’Antzuola. (Photo : JMBA)

À Azkoitia (Guipúzcoa), nous avons un ensemble musical formé par les élèves d’un collège, qui apparaît sur cette photo aux alentours de 1900. On peut voir des flûtes traversières :

Aurreratutako ikasleak (Iturria: Elias, 1999, 432. or.)

Étudiants avancés. (Source : Elias, 1999, p. 432)

Parades

Dans plusieurs villages du Pays Basque, les parades, c’est-à-dire des défilés ou manifestations à caractère militaire auxquels participe la population, font partie du programme de festivités depuis quelques siècles. Elles se déroulent, entre autres lieux, à Fontarabie, Irun, Tolosa, Antzuola (Guipúzcoa) et Elorrio (Biscaye). Lors de ces événements, la musique occupe une place de choix et, en général, on joue des instruments à vent et des tambours.

Sur cette vieille photo de la Parade d’Irun (Guipúzcoa), nous pouvons voir la flûte traversière accompagnée de tambours.

Irungo Alardea, 1900 inguruan. (Iturria: Irungo Alardea. (1996). San Martzial Eguna. Enixe Records.)

Parade d’Irun, aux alentours de 1900. (Source : Irungo Alardea. (1996). San Martzial Eguna. Enixe Records.)

Il est documenté que trois fifres et trois tambours sortirent jouer dans la procession de la Parade d’Irun de 1863. Cette année-là est réputée avoir marqué le début de la tamborrada5. Les txilibitos (flûtes droites à bec jouées des deux mains) firent leur apparition dans les années suivantes et nous pouvons voir ces deux types de flûte ensemble sur les photos du début du XXe siècle.

Il convient de noter que le nom principal utilisé à Irun pour désigner cette flûte est txilibito, mais on l’appelle aussi pífano (fifre).

1927an txilibitoak eta pifanoa batera Irungo Alardean. (Iturria: Retegui, 2003, 108. or.)

En 1927, txilibitos et fifres ensemble lors de la Parade d’Irun. (Source : Retegui, 2003, p. 108)

L’estudiantine de Lekeitio

Au Carnaval de Lekeitio (Biscaye), l’estudiantine locale arpente les rues en interprétant des chansons et de la musique sur des faits divers survenus dans le village. L’estudiantine est l’occasion d’écouter les guitares, bandurrias, luths, tambourins et clarinettes, mais aussi les flûtes traversières.

Lekeitio, 1932. (Iturria: Lekeitioko Estudiantina. (1983). Aratuste Alai. IZ-185)

Lekeitio, 1932. (Source : Lekeitioko Estudiantina. (1983). Aratuste Alai. IZ-185)

Les « atorrak » de Mundaka

Au Carnaval de Mundaka (Biscaye), les personnages appelés « atorrak » sillonnent les rues de la commune en régalant les habitants de leur musique. Dans cet ensemble similaire à la rondalla, on a toujours utilisé des flûtes traversières.

Mundakako “atorrak”. (Arg.: Jon Kortazar. Iturria: Feliu, 1987, 138. or.)

Les « atorrak » de Mundaka. (Photo : Jon Kortazar. Source : Feliu, 1987, p. 138)

Flûtes traversières du milieu rural

En dehors du cadre urbain, les flûtes traversières étaient présentes également. Francisco Gárate « Patxi Agerre », habitant d’Itziar (Guipúzcoa), jouait de la flûte avec sa femme qui l’accompagnait au tambour de basque6.

Dans la région de Biscaye, comme nous l’expliqua J. J. Abasolo « Tiliño »7, au début du XXe siècle on jouait des flûtes traversières de structure simple fabriquées en roseau.

Nicolás Jayo, né à Durango dans les années 10, jouait du tambour, de la dultzaina et de la flûte traversière (flautia). Il avait l’habitude de jouer du tambour accompagné du dultzainero Pedro Etxebarria, originaire de Maguna8 (né dans la même décennie). Il semblerait que Nicolás jouât aussi souvent de la flautia à l’occasion des fêtes et événements. Tous deux furent honorés par l’hommage des trikitalaris organisé à Iurreta en 1989.

En suivant les explications de Tiliño, nous reproduisîmes la flûte traversière de Nicolás, d’une longueur de 30 à 40 centimètres et d’un diamètre de 2 à 3 centimètres. Tiliño la valida quand nous la lui montrâmes.

En voyant la flûte traversière, le dultzainero mañariarra Juan Bilbao lui confia qu’ils jouaient eux-mêmes d’une flûte similaire fabriquée en roseau quand ils étaient jeunes9. Il promit de lui en fabriquer une, mais il décéda peu après et ne put tenir sa promesse.

Kanaberazko flautia. JMBA Bilduma, 1189 zk. (Arg: Emovere – Soinuenea)

Flautia en roseau. Collection JMBA, nº 1189. (Photo : Emovere – Soinuenea)

Itziar, 1920. urtean. Flauta eta panderoaz osatutako musika taldea. Franzisko Garate Patxi Agerre eta bere emaztea Juana Maria Beristain Errementerikoa (Iturria: Aguirre, 1992, 49 or.)

Itziar, année 1920. Ensemble musical composé d’une flûte et d’un tambourin. Francisco Gárate « Patxi Agerre » et sa femme, Juana María Beristain « Errementerikoa ». (Source : Aguirre, 1992, p. 49)


Dans les villages alentour

Dans les Landes voisines de Gascogne, il est encore courant d’entendre la petite flûte traversière appelée fifre, formant un ensemble avec le tambour.

Fifre eta danborra Gakoiniako Landetan. Types landais – Le boeuf gras postala. (Iturria: Mabru, 1988)

Fifre et tambour dans les Landes de Gascogne. Carte postale Types landais – Le boeuf gras. (Source : Mabru, 1988)

Fifrea, danborra eta bonboa. Bazas (Gaskoinia), 1938. (Iturria: Mabru, 1990)

Fifre, tambour et bombo. Bazas (Gascogne), 1938. 1938. (Source : Mabru, 1990)

La flûte traversière dans les groupes de folk basques

À partir des années 70, à l’instar d’autres parties du monde, le mouvement folk commença à prospérer aussi dans le Pays Basque. Les groupes de folk réinterprétaient de la musique d’origine traditionnelle et créaient également de nouveaux morceaux d’influence populaire. La flûte traversière occupait une grande place dans ce type de groupes (dans les groupes Oskorri ou Azala, par exemple), et elle leur donna même parfois une identité sonore caractéristique.

 

ICONOGRAPHIE

Labourd

BIARRITZ

ÉGLISE SAINTE-EUGÉNIE

Les deux vitraux de l’église néogothique de Sainte-Eugénie à Biarritz illustrent chacun un ensemble d’anges musiciens, et sur chacun d’eux nous pouvons voir un ange jouant de la flûte traversière.

Eugenia Santuaren elizako Jaiotzaren beiratearen goiko aldean aingerua zeharkako flauta jotzen. (Arg.: JMBA)

Eugenia Santuaren elizako Jaiotzaren beiratearen goiko aldean aingerua zeharkako flauta jotzen. (Arg.: JMBA)

Ange jouant de la flûte traversière représenté dans la partie supérieure du vitrail de la Naissance de l’église Sainte-Eugénie. (Photo : JMBA)

Eugenia Santuaren elizako Jesus haurrak bedeinkatzen beiratearen goiko aldean aingerua zeharkako flauta jotzen. (Arg.: JMBA)

Eugenia Santuaren elizako Jesus haurrak bedeinkatzen beiratearen goiko aldean aingerua zeharkako flauta jotzen. (Arg.: JMBA)

Ange jouant de la flûte traversière représenté dans la partie inférieure du vitrail de Jésus bénissant les enfants de l’église Sainte-Eugénie. (Photo : JMBA)

NAVARRE

OLITE

ÉGLISE DE SANTA MARÍA LA REAL

La construction de la façade principale s’acheva aux alentours de l’an 1300. Sous sa grande rosace, l’entrée principale est formée par huit archivoltes et sur la base de la partie droite de la première apparaît un ange jouant de la flûte.

Aingeru flauta-jolea Erriberriko Andre Maria Erreginaren elizako portada nagusian. (Arg.: JMBA)

Aingeru flauta-jolea Erriberriko Andre Maria Erreginaren elizako portada nagusian. (Arg.: JMBA)

Ange flûtiste à l’entrée principale de l’église de Santa María la Real, à Olite. (Photo : JMBA)

SESMA

PAROISSE DE LA ASUNCIÓN

Dans la partie supérieure de l’orgue rococo de 1771 qu’abrite la paroisse de la Asunción de Sesma, on remarque un ange jouant de la flûte traversière.

Sur le même orgue, dans la partie avant de la base, il y a d’autres personnages jouant des instruments de musique, dont un ange qui joue de la flûte traversière.

Sesmako parrokiako organoan aingeru flauta-jolea. (Arg.: J.I. Larraioz-JMBA)

Sesmako parrokiako organoan aingeru flauta-jolea. (Arg.: J.I. Larraioz-JMBA)

Ange flûtiste sur l’orgue de la paroisse de Sesma. (Photo : J.I. Larraioz-JMBA)

Aingerutxo flauta-jolea Sesmako organoan. (Arg.: J.I. Larraioz-JMBA)

Aingerutxo flauta-jolea Sesmako organoan. (Arg.: J.I. Larraioz-JMBA)

Ange flûtiste sur l’orgue de Sesma. (Photo : J.I. Larraioz-JMBA)

SORLADA

ÉGLISE DE SAN GREGORIO OSTIENSE

Sur les plafonds polychromes de l’église de San Gregorio Ostiense de Sorlada, on peut voir plusieurs anges avec des instruments, dont un jouant de la flûte traversière.

Sorladako elizako aingeru flauta-jolea. (Arg.: JMBA)

Ange flûtiste de l’église de Sorlada. (Photo : JMBA)

NOTES

1 F. Pedrell (1894) donne cette définition dans son dictionnaire : « Pífano, […] Fifre (fr.) […]. Instrument à vent, petite flûte d’un son très aigu qui se joue comme de la flûte traversière et accompagné d’un tambour ou caisse […] ». (p. 868)

2 Rodríguez Suso, Carmen. (1999). Los Txistularis de la Villa de Bilbao. Bilbao: BBK - Bilbao Bizkaia Kutxa.

3 Caractéristiques de la tertziola : cette flûte en ébène mesure 52 centimètres de long et est fabriquée en cinq parties. Elle comporte 5 clefs métalliques pour construire l’échelle chromatique. Complètement fermée, elle donne un F4 dans le registre grave et un F5 dans le registre aigu. Complètement ouverte, elle donne un E5 dans le registre grave et un E6 dans le registre aigu.

4 Texte original : “Aitak flauta jotzen zuen. Bere koinatuarekin jotzen zuen, "duo" eginez. Gure aitak "tertziola" deitutako flauta jotzen zuen eta besteak flauta handiago bat. Taldea, aipatutako bi flauta-jole eta danbor-joleak osatzen zuten. Inguruko erromerietan eta bodetan jotzen zuten. Ehun bat boda pasatuko zuten haiek... Baltseoa, fandango, arin-arin eta halakoak jotzen zituzten”. Entretien réalisé par J. M. Beltran à Benito Lamariano Agirre à Antzuola le 30 octobre 1998. Voir : Beltran, J. M. (2004). Dultzaina Gipuzkoan. 1950. hamarkada arte. Oiartzun: Herri Musikaren Txokoa.

5 Voir : http://tamborradaalardeirun.com/historia/ (Consultée le 18/08/2021).

6 Ce musicien était originaire de la ferme Agerre de Lastur. Sa famille nous a dit qu'en plus de jouer de la flûte, Patxi jouait de la douceur et du txistu. C'est ce que l'on peut lire au numéro 82 de la revue DEBA (2012), page 49. (Voir : https://www.deba.eus/fitxategiak/DebaAldizkaria/Num82zkia_DEBA_2012_uda_t.pdf, consultée le 20/10/2021)

7 Entretien réalisé par J. M. Beltran à l’Iurretarra J. J. Abasolo « Tiliño » en 1998.

8 Maguna, Maume, Mauma : la commune de Muxika.

9 Raconté par Tiliño dans la conversation du 12 novembre 2004.

 

SOURCES

BibliograPHIE

AGUIRRE, R. (1992). Trikitixa. Gipuzkoa-Donostia Kutxa.

BELTRAN ARGIÑENA, J. M. (1996). Soinutresnak euskal herri musikan. Orain.

BELTRAN ARGIÑENA, J. M. (2004). Dultzaina Gipuzkoan 1950. hamarkada arte. HM Bilduma, 1. HMT-Erviti.

ELIAS ODRIOZOLA, I. (1999). Azkoitia historian zehar. Azkoitiko Udala.

FELIU CORCUERA, A. (1987). Tradiciones y costumbres del País Vasco (I. liburukia). Gure Herria. Kriselu.

MABRU, L. (1988). Musique, musiques... Pratiques musicales en milieu rural (XIXème-XXème siècle). L’exemple des Landes de Gascogne. Centre Lapios.

MABRU, L. (1990). Le Fifre en Bazadais. Cahiers de Bazadais (Nº 89/90). Centre Lapios.

PEDRELL, F. (1894). Diccionario Técnico de la Música. Librería París-Valencia, Faksímila, 1992.

RAMOS, J. (1990). Materiales para la elaboración de un censo de músicos populares de Euskal Herria, a partir de los instrumentistas llegados a Iruñea en el Siglo XVIII. Cuadernos de Etnología y Etnografía de Navarra, (55 zk. 91-138). Institución Principe de Viana.

RETEGUI, J. M. (2003). Tamborrada. Alarde de San Marcial de Irun. / Danborrada. Irungo San Martzialetako Alardea. Asociación Tamborrada del Alarde Tradicional de San Marcial de Irun.

RODRÍGUEZ SUSO, C. (1999). Los Txistularis de la Villa de Bilbao. BBK - Bilbao Bizkaia Kutxa.

DisCograPHIE

IRUNGO ALARDEA. (1996). San Martzial Eguna [CD]. Enixe Records 02.

LEKEITIOKO ESTUDIANTINA. (1983). Aratuste Alai [LP]. IZ-185. L.G.: SS-357-1983.

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